Je n'aime pas ce texte, mais je ne voudrais pas pour autant disqualifier Nacira Guénif-Souilamas (aux yeux de mes quatre lecteurs ;p).
D'autant qu'à partir de la page 81 du bouquin, c'est vachement mieux (donc presque tout le dernier tiers de son article, finalement, est d'une bien meilleure qualité...).
Puis certainement que des idées fortes et importantes sont formulées – c'est d'autant plus dommage qu'on ait à les chercher emmêlées empêtrées sous un fouillis d'autres choses.
Pour vous faire une meilleure idée de son travail, vous pouvez aller lire ici l'un de ses articles en texte intégral.
Sylvie Tissot propose ici un compte-rendu beaucoup plus affable du livre que je descends (reste qu'elle parle essentiellement de la partie de Macé).
Enfin, j'ai tenu quelques minutes entre mes mains son second ouvrage, « Des beurettes », paru en 2003 chez Hachette Pluriel (oui je sais, quelques minutes....) - et ce que j'en ai parcouru m'a fait le meilleur effet (j'ai eu entre autre le temps de lire en entier l'introduction, que j'ai trouvée de grande qualité).
Pour un large extrait du premier, paru en 2000, qui a reçu le prix Le Monde de la recherche universitaire... voir ici.
On pourrait peut-être dire, finalement, que les sociologues produisent de bien meilleurs textes quand ils parlent de leurs sujets, qu'ils connaissent pour les avoir étudiés, avec un travail de terrain, des méthodes d'enquêtes, bref... quand ils font de la sociologie (et pas des billets d'humeur).